Si vous suivez régulièrement l’actualité, vous avez sans doute entendu parler du remplacement du congé parental par le congé de naissance. Annoncé par Emmanuel Macron lors de la conférence de presse qui a eu lieu le 16 janvier 2024, il n’a pas été détaillé autant que les Français auraient pu l’espérer.
Tandis que certaines modalités qui encadrent ce nouveau dispositif se clarifient, nous avons décidé de regrouper un bon nombre d’informations qui pourraient vous être utile comme les objectifs de ces modifications et le montant maximum de l’indemnisation par exemple.
Pourquoi le congé parental sera remplacé par le congé naissance ?
Le congé parental est une période pendant laquelle un parent peut réduire ou suspendre son activité professionnelle afin de s’occuper de son enfant une fois le congé maternité ou paternité terminé. Ce laps de temps est faiblement rémunéré (aux alentours de 430€ pour un arrêt complet de travail) ce qui n’encourage pas les Français à faire des enfants. D’ailleurs, d’après le dernier rapport sur la démographie publié par l’Insee, la natalité est en baisse : 678’000 bébés sont nés en France en 2023 ce qui équivaut à une baisse de 6,6% par rapport à 2022.
Alors, pour relancer la natalité, Emmanuel Macron a annoncé lors de la conférence de presse qui a eu lieu mardi 16 janvier 2024, de nouvelles mesures. Parmi elles, on note la création d’un nouveau congé de naissance qui viendra remplacer le congé parental actuel.
Détails sur le nouveau congé de naissance : Une période raccourcie mais mieux rémunérée
Le nouveau dispositif offrira aux parents la possibilité de demeurer aux côtés de leur enfant jusqu’à ses six premiers mois, contre jusqu’à ses trois ans pour le congé parental actuel.
La date prévue pour son entrée en vigueur est « courant 2025 » et son adoption nécessitera des travaux, des consultations, ainsi qu’une inclusion dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale.
Concernant la rémunération, l’Élysée propose de passer d’une prestation sociale à un système d’indemnité journalière (comme pour le congé maternité ou paternité). Le montant exact correspondra à un pourcentage du salaire antérieur. S’il est actuellement fixé à 429 euros par mois, le nouveau congé de naissance pourrait atteindre un plafond mensuel de 1’800 euros et avec un potentiel complément de la part de l’employeur. Une somme qui se veut davantage attractive pour les citoyens qui hésiteraient encore à se lancer dans la grande aventure qu’est la parentalité !
Bien que les grandes lignes de ce dispositif aient été annoncées, les détails spécifiques, notamment sur la manière dont il s’intègrera aux congés existants (16 semaines pour la maternité et 28 jours pour la paternité), requièrent encore des discussions avec les partenaires sociaux.
Ecrire un commentaire